Caisse maladie cantonale publique

Au moment de l’annonce des primes maladies 2024, qui se verront augmenter de près de 10%, le groupe LJS invite le Conseil d’Etat à évaluer la possibilité de la création d’une caisse-maladie cantonale publique et à rendre un rapport à brève échéance sur les moyens possibles pour réduire les coûts de la santé.

Fidèle à ses engagements de campagne, et soucieux de la classe moyenne qui a de plus en plus de peine à « boucler ses fins de mois », le groupe Libertés et Justice sociale (LJS) a déposé ce mardi une motion au Grand Conseil pour la création d’une caisse maladie cantonale publique.
Les coûts à charge de l’assurance de base ont une tendance inévitable à la hausse en raison du vieillissement de la population, de l’innovation des traitements et du transfert d’une partie des opérations vers la chirurgie ambulatoire. Dès lors, il est impératif de trouver des solutions qui améliorent la gestion des caisses maladies en la rendant plus transparente.

Enfin, il est important de préserver un système permettant à chacun d’être couvert en cas de maladie. Il ne s’agit donc ni de remettre en cause le principe de la couverture obligatoire de la LAMal ni son catalogue des prestations. La création d’une caisse-maladie cantonale publique et non unique permettrait d’appréhender les coûts réels des traitements à charge de l’assurance de base.


Pour un abonnement TPG à CHF 1.- par jour


Le groupe LJS a obtenu – à l’unanimité du Parlement – le renvoi en commission de son amendement général sur le PL 13265-A « Pour un abonnement TPG d’urgence climatique à 100 francs par an » rédigé, à l’époque, par Ensemble à Gauche. Plus précisément, le député et chef de groupe Jacques Jeannerat a expliqué devant l’assemblée que ce PL était excessif car il envisageait de modifier la Constitution genevoise. Or, il est malvenu d’amender la Constitution concernant une modification des tarifs des TPG. Ainsi, il a proposé de modifier directement la loi cantonale sur les TPG et suggéré un tarif de CHF 365.- pour les adultes (en lieu et place de CHF 500.- tel que prévu dans la loi) et un tarif de CHF 100.- pour les jeunes et les bénéficiaires de rentes AVS et AI. En d’autres termes, le groupe LJS a non seulement su maintenir une forme d’attractivité pour les transports publics mais a également accompli une promesse de campagne, lors des récentes élections du printemps dernier.


Initiative : J’y vis j’y paye

Le groupe LJS a refusé l’initiative « j’y vis j’y paye » visant à transférer l’intégralité de l’impôt communal au lieu de domicile.  Il a cependant accepté le principe d’un contre-projet visant à revoir une péréquation financière intercommunale plus juste et équitable.


Projet de loi : abaisser les seuils IDC (l’indice de dépense de chaleur)

Par ailleurs, le groupe LJS s’est également exprimé sur le projet de loi visant à abaisser les seuils IDC (l'indice de dépense de chaleur), soit à modifier la loi sur l’énergie, ainsi que sur son amendement déposé le jour même. Plus précisément, il a demandé le renvoi en commission de ce nouveau projet car il s’agit d’un sujet complexe qui nécessite un certain temps de réflexion, d’une part. D’autre part, cet amendement ne prend pas en compte un élément essentiel concernant la capacité de subventionner les bâtiments concernés, à savoir les loyers excessifs qui ont été versés aux propriétaires durant ces cinq dernières années. 

Pour conclure, où les ménages genevois s'apprêtent à subir plusieurs augmentations successives du coût de la vie (Primes maladies, électricité, loyers), les député.e.s LJS avancent des propositions constructives afin de soutenir la classe moyenne et donner plus de pouvoir d’achat à la population.

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