COMMUNIQUE DE PRESSE - 30 avril 2023

Porté par un mouvement

C’est avec une grande émotion que j’ai pris connaissance des résultats de l’élection. Ce score électoral inattendu est la preuve que seul on ne fait rien. C’est grâce à toutes les personnes qui m’ont porté et à la force du mouvement Libertés et Justice sociale que le résultat de ce jour est rendu possible. En premier lieu, je remercie chaleureusement les électeurs genevois et les électrices genevoises qui ont choisi de voter pour un candidat indépendant. Ma première pensée est pour ma femme Catherine et mes trois enfants, qui ont beaucoup laissé à la politique pour m’accompagner dans mon parcours.

Je tiens également à remercier les membres de mon comité de campagne pour leur engagement à mes côtés, les membres et élu.e.s LJS, ainsi que les bénévoles et les très nombreux soutiens – de tous horizons et de toutes tendances politiques - qui ont généreusement donné de leur temps et de leur énergie pour me soutenir.

Rien n’aurait été possible sans la tête pensante de cette campagne, Nadia Méric, qui a construit la stratégie et en a pensé toute la communication ; ce qu’elle a accompli, tant au premier tour avec l’entrée de LJS au Grand Conseil, qu’au second tour avec mon élection au Conseil d’Etat, est un exploit qui doit être salué. Enfin, je ne cesserai de rendre hommage à mon mentor, Guy-Oliver Segond, un grand homme d’Etat, qui aurait été content de ce retour tout en exigeant de moi le meilleur.

L’exigence d’une seconde chance

Je sais que celles et ceux qui ont fait le choix de m’accorder une seconde chance attendent que je sois à la hauteur de cette confiance renouvelée. J’en comprends la portée. J’en mesure la charge. Je ne le vis pas comme une absolution de mes erreurs passées, mais au contraire comme l’exigence d’une attente de résultat et d’une humilité recherchée. Il est évident que pour moi c’est aussi la nécessité d’un travail personnel que je me dois de continuer.

Au cours de cette campagne, j’ai rencontré des citoyens et citoyennes inquiets face à l’avenir et à leur chance d’accéder au logement, à un emploi ou encore de conserver le leur. J’ai vu des entrepreneur.e.s profondément attachés à leur entreprise et leurs employé.e.s, et qui demandent à ne pas être entravés dans leurs activités. J’ai rencontré une jeunesse pleine d’idées demandant qu’on lui laisse la place qui lui revienne pour que le canton reste innovant et attractif. Cette campagne m’aura aussi fait prendre conscience du fossé qu’il existe entre le monde politique et une majorité de Genevois et Genevoises.

Travailler pour et pas contre

Ces attentes requerront un travail considérable et de l’agilité de la part du Conseil d’Etat pour se rapprocher des gens et de leurs réalités. Nous devrons oeuvrer intelligemment et de concert, en dépassant les clivages politiques et les antagonismes personnels pour présenter des solutions aux problèmes vécus par les citoyens et citoyennes. Il nous faudra redoubler d’effort pour que toutes celles et tous ceux qui se sont détournés des élections ne se résolvent pas à la résignation, cette hydre qui détruit le contrat social et fait le lit du rejet de l’autre. Nous devrons aussi répondre à toutes celles et tous ceux pour qui faire barrage n’est plus une excuse possible pour s’exonérer de reconstruire une offre politique. Au-delà de mon résultat personnel, c’est une immense responsabilité qui nous incombe vis-à-vis de la population.

C’est dans cette perspective et fort des soutiens exprimés aujourd’hui, que je m’engage dans ce nouveau mandat avec détermination et conviction, au nom des libertés et de la justice sociale, pour un canton ouvert sur le monde, innovant et humaniste.

                                -Pierre Maudet-

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