Assemblée générale du 12 mars

Mardi soir, le mouvement Libertés et Justice sociale s’est réuni en Assemblée générale à Veyrier en présence de près de 200 membres afin de prendre position pour les prochaines votations fédérales et cantonales du 9 juin prochain.


Les membres ont pu entendre la présentation de Stéfanie Monod, Professeure à l’Université de Lausanne et médecin cheffe du Département épidémiologie à Unisanté. Elle a soulevé que le système de santé en Suisse était à bout de souffle et qu’il fallait faire preuve d’innovation et pousser le débat citoyen en réunissant tous les acteurs du milieu. Elle a insisté aussi sur l’importance de l’investissement financier dans le domaine de la prévention.


Une table ronde s’en est suivi avec diverses personnalités du monde de la santé tels que Michel Matter, Vice-président de la fédération des médecins suisses (FMH) et Président de de l’ Association des médecins du Canton de Genève (AMGE), Marc Saudan, député LJS et Chirurgien orthopédique, Jean-Paul Derouette, Président de l’Association suisse des assurés, Philippe Schaller, Médecin et co-fondateur du Groupe médical d’Onex et Pierre Maudet, conseiller d’Etat en charge de la santé et des Mobilités. Chacun a exprimé sa vision sur l’organisation actuelle de la santé, les primes des assurances maladies et les solutions pour dégripper un système révolu et inadapté à la situation actuelle et future.


Une partie des député.e.s LJS, à savoir, Masha Alimi, Marc Saudan, Stefan Balaban, Jean-Louis Fazio, et Francisco Taboada, ont présenté à l’assistance les objets à votation ainsi que les recommandation de vote du Comité directeur. A la suite de ces échanges les membres ont décidé de dire NON, à une très large majorité, sur l’initiative fédérale du plafonnement des primes maladie à 10% du revenu et sur l’initiative fédérale pour des primes plus basses.

En effet, il est illusoire de penser que ces deux initiatives permettront de réduire les coûts et d’amener de la transparence. Ces initiatives « pansements » ne feront que maintenir le système actuel, à savoir des augmentations sans fin des primes qui continueront à mettre la classe moyenne à rude épreuve. 

Le mouvement LJS souhaite des réformes structurelles importantes et créer une caisse maladie cantonale publique. Le projet LJS favorisera la concurrence entre les caisses et amènera un calcul plus transparent des coûts. Nous pourrons ainsi redonner plus de pouvoir d’achat à la population qui subit chaque année des augmentations significatives. 


Concernant l’initiative cantonale sur le droit de vote des étrangers, le membres ont dit OUI à la majorité. La position du mouvement est de faire preuve de solidarité et de justice sociale. Pierre Maudet a rappelé que le plus important dans la démocratie est l’inclusion et l’engagement de chacun et non son origine.

Prise de position des membres 

Objets fédéraux

Objet 1 : Initiative populaire "Maximum 10% du revenu pour les primes d’assurance-maladie.
Résultat vote : Non à une large majorité. 

Objet 2 : Initiative populaire "Pour des primes plus basses. Frein aux coûts dans le système de santé.
Résultat du vote : Non à une large majorité. 

Objet 3 : initiative populaire « Pour la liberté et l’intégrité physique ».
Résultat du vote : Non à une large majorité. 

Objet 4 : Loi fédérale du 29 septembre 2023 relative à un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables.
Résultat du vote : OUI à une large majorité. 

Objets cantonaux 

Objet 1 : la loi constitutionnelle modifiant la constitution de la République et canton de Genève (Interdiction des symboles de haine dans les espaces publics).
Résultat du vote : OUI à une large majorité.

Objet 2 : la loi modifiant la loi sur la santé du 1er septembre 2023.
Résultat du vote : Non à une large majorité. 

Objet 3 : l'initiative populaire 189 pour le droit de vote aux étrangers.
Résultat du vote : OUI à la majorité. 

Objet 4 : la loi modifiant la loi sur l’accueil préscolaire. Pour permettre aux crèches non subventionnées d’offrir une alternative aux familles.
Résultat du vote : OUI à une large majorité.

 

LJS soutient le référendum de la Passerelle piétonne du Mont-Blanc

Nicolas Pivin, Vice-président, a annoncé aux membres que le comité directeur s’oppose à la construction de la passerelle piétonne au Mont Blanc et appelle à signer le référendum communal pour donner la parole aux citoyens sur cette question cruciale. 

Le mouvement Libertés et Justice sociale est préoccupé par le coût faramineux associé à ce projet. Dans un contexte où les besoins sociaux et économiques sont nombreux, allouer une somme aussi colossale à une passerelle piétonne semble irresponsable et déconnecté des priorités réelles de la population. Les ressources publiques devraient être investies de manière judicieuse dans des domaines tels que la petite enfance, l’aide sociale et le logement, plutôt que dans des projets de prestige.

 LJS garde bien entendu à l’esprit la volonté de désengorger les différents flux sur le pont du Mont-Blanc et d’y faciliter l’accès aux mobilités douces. Diverses options sont disponibles, telles que l'initiative de la CITRAP (Communauté d'intérêts pour les transports publics), qui suggère une extension pour accueillir les mobilités douces. Leur proposition comprend l'aménagement de deux nouvelles voies de circulation et d'un trottoir, le long du côté aval du pont à proximité de l'île Rousseau.


La soirée s’est achevée autour d’un buffet convivial dans une ambiance chaleureuse dans un but de rassembler et de favoriser les échanges.

Le mouvement remercie toutes les personnes qui ont participé à cette Assemblée générale et se réjouit de vous retrouver prochainement.

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