Un été studieux pour le Mouvement Libertés et Justice sociale

C’est dans une ambiance studieuse et conviviale que le mouvement Libertés et Justice sociale a tenu son premier Atelier d’été à l’Université Swiss UMEF, au Château d’Aire, dans la commune de Vernier, réunissant plus de 120 personnes. 

Le but de l’Atelier était d’échanger et de faire émerger des idées sur les enjeux de la santé, de l’environnement, du civisme et du numérique, avec l’aide d’experts conviés comme intervenants.

Pour la santé, le constat est clair : les primes ne cessent d’augmentent et pour pallier ce problème, il faut et porter l’idée phare du mouvement défendu pendant la campagne : une caisse cantonale publique. Comme l’a souligné le Docteur Philippe Schaller, co-fondateur du Groupe médical d’Onex, et Co-animateur du réseau delta avec près de 800 médecins et 250’000 assurés en Suisse romande, la prévention est essentielle également.

Concernant l’environnement, Thomas Büchi, Président du groupe Charpente Concept SA, et Maître charpentier reconnu pour ses réalisations en bois, a insisté sur l’importance de construire avec des matériaux écologiques (sans produits chimiques), favoriser les matériaux dits nobles (verre, pierre, ...) et connaître ce qu’il y a en dessous du sol.

Leila Delarive, avocate, entrepreneure et spécialiste dans le monde digital, a rappelé que l’intelligence artificiel (IA) deviendra omniprésente dans la société. Il devient donc impératif de familiariser les jeunes à cet outil à travers la formation. Elle a également souligné la nécessité de rassurer la population quant à l’hébergement des données, en développant des data hubs sur territoire suisse. 

La conférence sur le civisme, portée par Quentin Louis Adler, avocat, spécialisé dans les enjeux liés à la numérisation et à l’innovation appliquée et co-président de l’association servicecitoyen.ch, qui promeut le principe de milice en Suisse, a mis en exergue l’importance de la mise en place par l’Etat d’une infrastructure numérique (telle qu’une plateforme) sur laquelle tous les citoyens et citoyennes  puissent non seulement créer de l’information mais également bénéficier du même savoir, pour une égalité des chances de fait.

Pierre Maudet, conseiller d’Etat en charge de la santé et des mobilités a quant à lui fait son discours de rentrée orienté sur les mobilités. Selon lui, pour répondre à l’insatisfaction de la population en termes de mobilité, il faut favoriser la concertation avec tous les acteurs de la société afin de trouver des solutions viables pour tout le monde. C’est dans cette perspective qu’il a lancé les Etats Généraux des mobilités. Près de 180 représentants de la société civile ont été invités à participer à deux journées d’échanges et de co-construction le 1er septembre et le 17 octobre prochains. 

Dans un premier temps, il s’agira pour les participants d’établir un diagnostic global et partagé sur la situation actuelle de la mobilité à Genève. Lors de la seconde journée, les participants travailleront avec les services de l’État à identifier des solutions pouvant être mises en œuvre dans le cadre de la législature qui vient de débuter : ces délibérations seront en effet intégrées dans les plans d’actions thématiques qui doivent exprimer le programme du Conseil d'Etat en début de chaque législature. Nourris par les États généraux des mobilités, les plans d’actions 2023-2028 seront ainsi soumis au Conseil d’État puis au Grand Conseil lors du premier semestre 2024.

La rentrée parlementaire débutant cette semaine, les député.e.s LJS se réjouissent de porter ces projets au Grand Conseil dans les prochaines semaines, comme l’a précisé Laurent Seydoux lors se son intervention sur l’avancé du travail au parlement.

Le Comité directeur remercie chaleureusement tous les intervenants et les participants pour la qualité des échanges ainsi que le député LJS Djawed Sangdel, directeur de l’UMEF, pour son accueil.

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